mercredi 8 décembre 2010

Paris under the snow

Un instant magique où le temps est suspendu lorsque mon oeil se perd à contempler chaque flocon qui tombe..

mardi 16 novembre 2010

La vie en rose

On dit souvent que le sucre apaise les maux. Je n'avais jamais trouvé cette théorie vraiment pertinente jusqu'à aujourd'hui. Je viens de m'enfiler déguster 3 cupcakes et j'en ai encore envie d'un car je suis stressée.
Et en cet instant même, j'ai la drôle impression que ça me fait du bien. Une petite douceur aussi belle que bonne pour libérer les tensions d'une vie parisienne fascinante mais aussi désarmante parfois.
Bref.

(Je viens de finir le quatrième).

Tout a commencé lorsque Christiane a ouvert Cupcakes and the City à Genève il y a maintenant un an. Je suis tombée amoureuse du côté complètement girly, sweet de ces migniardises si appétissantes. J'ai commencé à tester des recettes à la maison, pour le plaisir.

En arrivant à Paris, je découvre que le concept est déjà implanté depuis plusieurs années mais dans différentes sortes de lieux (coffee shops à l'américaine, tea room british, cupcakeries cute...). J'ai donc eu évidemment envie de tous les tester. Car, vivons dans l'excès, on a qu'une vie, et si je pouvais la passer à table à déguster de nouveaux plats, je le ferai (là je pense directement à mon amie Sylvia pour me tenir compagnie, car elle aime les bonnes choses, comme moi). J'insiste sur le côté qualitatif de la nourriture et non sur la déco de l'endroit, puisqu'en toute sincérité, si insatisfaction gustative il y a, je vous prie de croire que Caro ne reviendra pas..

Donc, la découverte de cupcakes. Samedi dernier, je retrouve des amies à Pigalle pour un "goûter" (teat time, whatever). L'endroit s'appelle Chloé.S. Il pleut des cordes dehors et le mercure n'est pas très élevé, mais bizarrement lorsque l'on passe la porte on est irradiées.
La petite cupcakerie rose bonbon toute en longueur au carrelage en damiers donne la pêche. Accueillie par la douce Lilly et sa charlotte sur la tête, on s'assoit autour d'une table vert pastel avec chacune un set de table décoré cupcake. Pour des retrouvailles entre filles, pas meilleur cadre. Ca sent bon le gâteau et la détente. On prend un Kusmi tea, un latte,  2 chocolats chauds aromatisés, 3 cupcakes et 2 bagels.
Il ne manque plus qu'un sachet de dragibus et je suis aux anges. Mais ma tasse rose à pois blanc me ravit déjà pas mal, j'ai cette impression de me retrouver aux US dans les années 50 à parler chiffons et tupperware avec les copines en faisant de la pâtisserie. Moment intimiste.
Mention spéciale pour les cupcakes qui ont des noms propres (Enrico, Beth, Cherry Elvis, Crispy Josephine, Clochette ou encore Spartacus) et pour les produits dérivés qui sont vendus derrière le comptoir (colliers cupcakes, lipgloss cupcakes et aussi de la déco pour cupcakes: j'ai acheté les confettis sucrés en coeurs roses, on n'a pas pu m'arrêter).

Donc, les filles qui me lisent et qui cherchent l'endroit parfait pour s'épancher sur leur dernière rupture entre copines, rendez-vous chez Chloé.S!

(Un petit dernier ?).


Cliquez sur les photos pour apprécier les couleurs acidulées :)





















mercredi 10 novembre 2010

Last two weeks

Voici un aperçu photo des deux dernières semaines...
Enjoy ;)
Bon plan burger: le Schwartz's Deli, rue des Ecouffes dans le Marais. Un grand MIAM!
Et bon plan coffee shop (les States à l'honneur), le nouvel endroit dont tout le monde parle: The Merce and the Muse, que j'ai testé il y a deux semaines. Big Up pour le cake à la rose/cardamome et son glaçage au citron: I'll be back! Ah j'oubliais, mention spéciale aussi pour le carrelage posé au sol, une tuerie.

















dimanche 24 octobre 2010

Rachel, Monique

Hier, samedi, petite ballade au Palais de Tokyo, le rendez-vous des week-ends de mauvais temps.
Expo dans le nouvel espace en construction absolument magnifique: pseudo friche industrielle, réhabilitée juste ce qu'il faut pour permettre à l'Artiste d'installer toutes ses oeuvres.

L'Artiste en question, c'est Sophie Calle, et elle a décidé de nous en mettre plein la gueule avec la mort de sa très chère maman. En effet, l'installation géante a pour thème les derniers instants de la vie de Rachel, Monique, Szyndler, Calle, Pagliero, Gonthier, Sindler.. (sa mère sous différentes indentités, c.f le descriptif de l'installation).
Réussi donc car on ressort de là dans le même état d'esprit que lorsque l'on sort d'un enterrement: des frissons, une grande envie d'aller se coucher pour oublier mais également (et étonnament) une envie de cappuccino et d'une bonne part de cake au citron (le goûter là-bas n'est pas trop mal je dois dire..).

L'âme de sa mère erre dans le Palais c'est incroyable. Traumatisée l'artiste, elle filme sa mère dans ses derniers instants de vie et nous projète ce mini-film dans la reconstitution d'un cercueil en bois, avec en prime, les toussottements de fin de la madre. Glauque, vous me direz, mais extrèmement bien réussi. Car Sophie a la faculté de ne pas pondre des expos de merdre. Sa réflexion est extrèmement bien menée, et il y a un réel fil conducteur dans son travail. J'entends, elle ne se contente pas de nous peindre 3 monochromes en nous expliquant qu'il faut voir au delà de l'oeuvre.
Ici, non seulement on arrive à voir au-delà de l'oeuvvre, mais en plus elle nous donne de la matière. On entre en elle, on ressent ce qu'elle ressent et on vit la mort de sa mère comme la mort de notre propre mère.
Satisfaction totale donc à la sortie! Voici mes photos:


































 La petite Karolynn complètement absorbée...